Avant d'aller me coucher, un petit moment de pure détente ! un peu "une de mes madeleines" (comme on en parle tous les jours sur Radio Classique fm).

Imaginez un peu : une belle soirée d'été (normal, nous sommes un 14 juillet), un ciel scintillant de mille étoiles... il est environ 23 h ; une foule compacte (les habitants d'une petite commune rurale, des habitués, touristes ou voisins venus exprès (certains tous les ans depuis quelques années) se regroupent dans un pré en bordure de route... au fond, face à eux, un terrain de foot cerné de ruban de chantier pour signaler au public la limite à ne pas franchir (au-delà de cette limite, y'a danger !). Soudain : les spots du stade s'éteignent en même temps que retentit une puissante détonation ! en fait, c'est une bombe qui vient d'être propulsée violemment vers le ciel, on l'appelle un "marron d'air" ! Le public s'immobilise et fait silence : on se croirait presque dans une église. Un silence, comme en musique ! Et puis... ça démarre ! le grand feu d'artifice s'anime sous forme de tableaux qui s'enchaînent ! entrecoupés de silences, le temps pour le public de respirer et, surtout, applaudir en criant et sifflant à l'adresse du "chef d'orchestre". On commence du plus "léger" puis crescendo jusqu'au... bouquet final ! Cela va durer 15 à 20 minutes ! Une pure féérie !  Le ciel s'embrase progressivement en même temps qu'au sol jaillissent des fontaines !ou s'embrasent des pots à feu! Chaque tableau est sonorisé avec des musiques soigneusement choisies pour être en harmonie. Dans les dernières minutes, alors que les projectiles montent de plus en plus haut, que les ors succèdent aux couleurs ou inversement, plus rapidement ! Dans le noir, les coeurs s'emballent au rythme des sons (musiques et détonations)  ! Au moment de démarrer le pré-bouquet, alors que vos yeux sont rivés vers le ciel, vos oreilles entendent ceci (en version longue). Bienvenue dans mon Paradis !