"...Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près..." (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince)

Pris sur la page Facebook des Editions Delcourt, envie de  partager ne serait-ce que le clip vidéo de promo. de ce nouvel album. Outre la qualité en terme de communication digitale (entendez par là sur le net et les réseaux sociaux) et la passion professionnelle de son auteur, un message à diffuser largement autour de nous, auprès de nos ados (grands consommateurs desdits réseaux sociaux) mais aussi, ne nous voilons pas la face, à tous les accros via smartphones, tablettes et autres supports numériques (vous savez, ceux qui ont le pouce plus rapide que ... l'éclair !  oh ! honni soit qui a pensé "plus rapide que le cerveau" !

Encore un voix magnifique qui a fait chaviré tellement de coeurs féminins parmi nos mamans, grands-mamans et, avouons-le, nous aussi en prenant de l'âge. Cette chanson est l'une de mes préférées de ce grand auteur - compositeur - interprète qu'est Serge Lama. Cette chanson, je ne pouvais m'empêcher de la fredonner tout bas, le soir, à l'oreille de ma fille, en guise de berceuse. Chaque fois que j'entends cette version, une larme me vient aux yeux. Mais je vous laisse apprécier voire découvrir pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas

Cela me laisse donc encore la possibilité d'offrir à toutes les mamans (et à moi, d'ailleurs !) cette superbe chanson écrite par Serge Lama et reprise avec virtuosité par Vincent Niclo (prise sur YouTube). Encore une voix magnifique que j'adore 

Accompagner des auteurs dans la communication de leurs ouvrages est un job enrichissant pour qui apprécie le contact, le partage d'idées et a envie d'élargir ses horizons personnels. Au fil du temps, des liens de cordialité voire d'amitié se nouent. C'est alors que certains auteurs vous invitent à découvrir d'autres ouvrages qu'ils ont fait éditer sur des sujets très différents (donc chez d'autres éditeurs plus spécialisés dans le domaine concerné). L'envoi d'un exemplaire dédicacé est toujours pour moi un cadeau, comme un gage de confiance et de satisfaction du service que j'ai pu offrir auparavant (donc un enrichissement personnel). Le lire est pour moi un respect envers ce cadeau. Et là, je découvre une autre face de la personnalité de l'auteur que, jusqu'à ce jour, j'ignorais. C'est le cas du dernier ouvrage d'Olivier Hanne que je vais vous présenter ici.

Olivier Hanne, pour moi, fait partie des auteurs spécialistes en Géopolitique avec des titres évocateurs "Géoculture, plaidoyer pour des civilisations durables", "Guerres à l'horizon" ou "Mali, une paix à gagner" dont il a dirigé ou co-dirigé la réalisation, entouré d'autres spécialistes formant un réseau interdisciplinaire d'universitaires et d'officiers (groupe SYNOPSIS du Centre de Recherches des Ecoles de Coëtquidan).

Olivier Hanne, c'est aussi "Monsieur l'Aumônier" aux Editions Bernard Giovanangeli... Le témoignage d'un engagement de 10 ans auprès des prisonniers incarcérés dans des établissements pénitentiaires situés dans le sud de la France. Parcours guidé par sa seule foi catholique au milieu de détenus emprisonnés pour de multiples délits. Il évoque ses rencontres, ses difficultés, ses doutes et ses espoirs,  il témoigne également, sans jamais porter de jugement, mais toujours avec un fond d'humour qui fait qu'on le suit sans aucune réserve jusqu'à la dernière page. Il parle aussi bien des relations entre aumôniers laïcs et représentants de l'Eglise dans ce milieu fermé très particulier, des détenus de tous "genres", des gardiens, de la religion bien sûr  (il n'hésite pas à aborder l'islam), à tout juste égratigner quelques convictions ou l'Institution... Il parle vrai et sans tabous, avec une certaine pudeur et toujours une remise en question de son action parfois une crainte. On l'accompagne avec prudence, en ressentant toujours l'impression à chaque nouvelle rencontre d'être "sur le fil du rasoir" avec lui. Car il faut avant tout bien du courage à ces personnes, non ecclésiastiques, ayant (la plupart du temps) une famille, pour pénétrer ces lieux clos où règne la violence sous toutes ses formes. Et surtout une Foi profonde en Dieu et sa Divine Protection.

Merci Olivier, j'ai (je ne vais pas dire "adoré" à un fervent catholique susceptible de me répondre qu'on n'adore que Dieu) beaucoup apprécié votre ouvrage qui transpire d'humanité et m'a permis de vous suivre avec un regard moins étriqué que celui que je peux porter sur le sujet au vu de mes convictions personnelles.